Alors que les Blackhawks de Chicago, équipe de la Ligue nationale de hockey, veulent le recruter, il choisit plutôt les Mercurys d'Edmonton à 19 ans[2]. Les Mercury sont parrainés par Waterloo Mercury, un concessionnaire automobile local dont le propriétaire embauche d'abord Purvis qui fait venir d'autres joueurs de l'équipe[1],[3],[4]. Purvis, un défenseur, est le capitaine adjoint de l'équipe deux ans après son arrivée dans l'équipe[5]. Bien que mieux connu pour ses capacités de contrôle, Purvis est un buteur[1].
Les Mercurys remportent le championnat de la Western Intermediate League et sont sélectionnés pour représenter le Canada au Championnat du monde 1950 à Londres, où les Mercurys remportent la médaille d'or, remportant les sept matchs qu'ils disputent dans le tournoi et devançant leurs adversaires par une marge de 88 à 5[1],[4].
Après la victoire olympique, Purvis arrête sa carrière sportive et retourne chez le concessionnaire. Il gravit les échelons au cours de ses 50 années au sein de l'entreprise, devenant directeur des ventes, puis propriétaire et directeur général de l'entreprise. Après que Purvis prend sa retraite en 2002, son fils Randall lui succède comme concessionnaire[1],[4].
Purvis est directeur des Eskimos d'Edmonton, équipe de la Ligue canadienne de football (Edmonton remporte notamment cinq fois la Coupe Grey entre 1952 et 1960) et joue au baseball amateur pour les Cubs d'Edmonton et les Dodgers d'Edmonton[2].
Purvis meurt à 80 ans le à son domicile, des suites d'une maladie cardiaque. Il avait rencontré sa femme Jeanne alors qu'ils étaient au lycée et ils avaient deux filles et un fils[1]. Il est le grand-père de la skieuse alpineaméricaineLaurenne Ross[9]
En tant que membre de l'équipe olympique, Allan Purvis est intronisé au Panthéon et Musée des sports de l'Alberta en 1968 et au Temple de la renommée olympique du Canada en 2002[2].
Notes et références
↑ abcde et f(en) Keith Gerein, « Al Purvis hockey leader, Edmonton automotive icon: Businessman earned Olympic gold », Edmonton Journal,
↑(en) Andrew Podnieks, Where Countries Come to Play : Celebrating the World of Olympic Hockey and the Triple Gold Club, McClelland & Stewart, , 256 p. (ISBN9780771071140, lire en ligne)
↑ ab et c(en) Michael Goetz, « An Edmonton's dealer Road to Gold - Road to Gold », Automotive News, vol. 3, no 4, , p. 18 (lire en ligne)