Faculté de philologie de l'université d'État de Moscou (d) (jusqu'en ) Département de linguistique théorique et appliquée de l'université de Moscou (d)
Alexandra Aïkhenvald est l'arrière petite-fille de Iouli Eichenwald(en), critique littéraire russe ; la lexicographeNatalia Chvédova(en) est sa tante paternelle. Fascinée par les langues depuis sa petite-enfance, elle apprend l'espagnol grâce au colocataire espagnol de ses parents et rêve de se spécialiser en études latines et classiques à l'université[2]. Une amie lui enseigne l'allemand alors qu'elle est au lycée ; elle maîtrise le français. Son nom de famille juif lui crée des difficultés dans sa poursuite d'études formelles au sein du système soviétique. Dans une interview, elle commente : « Les Juifs resteront toujours des citoyens de seconde zone en Russie, peu importe leur dur labeur[2]. »
Elle travaille sur le contact linguistique, en référence à la zone multilingue du bassin de la rivière Vaupés[11],[12]. Elle établit une typologie des classifieurs[13] et élabore des paramètres pour la typologie des preuves comme marqueurs grammaticaux des sources d'information[14]. En outre, elle écrit une grammaire complète de Warekana et du Tariana, deux langues arawak, et un dictionnaire Tariana- portugais (disponible en ligne).
2016 : Fellow de la Queensland Academy of Arts and Sciences[16]
Publications (sélection)
A Grammar of Tariana, from Northwest Amazonia (Cambridge Grammatical Descriptions), Cabridge University Press, 2003 (ISBN978-0521826648)
Areal Diffusion and Genetic Inheritance: Problems in Comparative Linguistics (Explorations in Linguistic Typology), Oxford, OUP, 2006 (ISBN978-0199283088)
↑Alexandra Aikhenvald [The Manambu Language of East Sepik, Papua New Guinea] Oxford University Press, 2008 p. xvi.
↑Maria Zijlstra (ed.) 'Me & other languages','RN summer series, part 1: 9 February 2008:'When I travelled to New Guinea, I had to learn Tok Pisin -- the major language of Papua New Guinea, a really delightful enterprise. Manambu is my other favourite language, in which I dream every so often.'
↑(en) Language contact and language change in Amazonia, Oxford University Press, (ISBN0-19-925785-X)