En 1917, il fonda Les Fêtes du peuple, une chorale d’ouvriers. Résolument populaire, la chorale fut complétée d'un orchestre[4]. La première prestation de cet ensemble eut lieu pour un anniversaire de la Commune de Paris ; elle fut suivie de plus de deux cents autres concerts. Certains d'entre eux attirèrent plus de quatre cents personnes. Le dernier concert des Fêtes du peuple eut lieu en 1939.
En 1919, il organisa une Fête du Souvenir à la mémoire de Jean Jaurès.
Albert Doyen mourut d’une attaque cérébrale. il est inhumé au cimetière parisien de Pantin dans la 4e division, sous un buste de G. Vallon. A sa mort, Paul Le Flem lui rendit hommage[5].
Dans un article qu'elle consacre aux Fêtes du peuple[6], Nancy Sloan Goldberg rattache le projet d'Albert Doyen à la tradition des utopies du XIXe siècle et particulièrement aux « principes universalistes de l'unanimisme ».
Quelques œuvres
Poèmes grecs (1905), cinq mouvements pour flûte et piano (enregistrés par Rebecca Taio et Luca Colombarolli pour Undine, 2022)
Quatuor à cordes (1910),
Trio avec piano (1910),
Sonate pour piano (1910),
Chant triomphal, 1913,
Le Chant de midi, 1919,
Les voix du vieux monde, oratorio (sur des poèmes de Georges Duhamel), 1925,
Symphonie funèbre à la mémoire de Zola,
Ahasvérus, le juif errant (texte d'Edgar Quinet), opéra,
↑Ne pas confondre avec Albert-Lucien Doyen (A. L. Doyen), compositeur et éditeur de musique originaire de Wattrelos qui a été primé aux concours de Bruxelles (Belgique), Lille, Saint-Etienne, Roubaix et Paris.[réf. nécessaire]