Il entre dans l'administration des finances comme surnuméraire en juin 1879[3].
En 1891, parallèlement à sa carrière universitaire, il devient chef adjoint du cabinet du ministre des Finances. En février 1894, il devient directeur du personnel au ministère des Finances, mais ne conserve ce poste que quatre mois, étant ensuite appelé à la Direction du Mouvement général des fonds.
Il obtient le statut de Conseil d'État en service extraordinaire en 1895. En février 1898, il devient directeur général de l'Administration des Contributions indirectes.
Professeur d'économie politique à l'ESCP Business School, il enseigne aussi à l'École libre des sciences politiques, dont il devient président de l'Association des anciens élèves[6]. Dans les années 1930, il est membre de son conseil d'administration[7]. Il est également membre de la Société d'économie politique[8] et membre honoraire de la Royal Statistical Society et de la Société hongroise de statistique[3].
Albert Delatour est l'auteur de l'article Impôt du Dictionnaire des finances de Léon Say et des articles Caisse des dépôts et consignations, Caisse nationale de retraites pour la vieillesse, Caisses nationales d'assurances en cas de décès et en cas d'accidents du Dictionnaire de l'administration française de Maurice Block. Il est le biographe de Gabriel Monod[10].
↑Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN978-2-259-26077-0, lire en ligne)