Ingénieur diplômé de l'École supérieure d'optique (SupOptique) et licencié ès sciences en 1922, il devient ensuite préparateur à l'École supérieure d'optique puis en 1925 assistant à la faculté des sciences de l'université de Paris chargé des fonctions de chef des travaux pratiques à l'École supérieure d'optique. Il fonde en 1924 l'Association des anciens élèves de l'Ecole Supérieure d'Optique qu'il préside. Il soutient en 1930 une thèse pour le doctorat ès sciences préparé dans les laboratoires de l'Institut d'optique théorique et appliquée portant sur "la mesure des rayons de courbures des surfaces sphériques employées en optique". Il devient dans les années 1940 maître de conférences, professeur sans chaire puis professeur titulaire d'optique appliquée à la Faculté des sciences de Paris, puis Orsay (1966), délégué à l'École supérieure d'optique. Ses enseignements à l'École supérieure d'optique ont porté principalement sur les travaux pratiques et les techniques de laboratoire, puis sur la métrologie optique et enfin sur l'optique instrumentale où il prit la suite de Georges-Albert Boutry. Dans le cadre du 3e cycle universitaire, il a dispensé des cours portant sur l'optique instrumentale dans l'infrarouge et sur le système optique de l'œil.
1947 : Prix Salverte de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale[2]
1951 : Prix Galitzine de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale
1951 : Prix Menier de la Société des ingénieurs civils
1958 : Prix Lacaze de l'Académie des sciences
1972 : Prix Alfred Monnier de l'Association française de l'éclairage
Palmes académiques
Le prix Arnulf-Françon de la Société française d'optique, récompensant un ouvrage destiné à l'enseignement de l'optique dans l'enseignement supérieur, a été créé à sa mémoire et à la mémoire de Maurice Françon.