Il grandit dans une famille de militants : son père Ahmed Seif El-Islam Hamad est militant communiste et défenseur des droits de l'homme, arrêté en 1983, torturé et emprisonné pendant cinq ans ; sa mère Laila Soueif est professeur d'université et militante politique ; sa tante maternelle Ahdaf Soueif est une romancière et intellectuelle engagée; sa sœur Mona Seif a lutté contre les procès militaires des manifestants.
Le pendant une manifestation devant le quartier général des Frères musulmans. Il est relâché le jour même.
Le , pour l'incendie du siège de campagne de l'ancien candidat à la présidentielle Ahmed Chafik, survenu le . Il est condamné à un an de prison avec sursis, ainsi que sa sœur Mona Seif[5].
Le , pour résistance aux autorités et violation de la loi qui interdit les manifestations. Il est relâché sous caution le . En , il est condamné à 15 ans de prison et emprisonné dans l'attente d'un nouveau procès. Pendant cette détention, il entame une grève de la faim. Le , il est à nouveau libéré sous caution[6].
Le , la Cour de cassation confirme une peine de cinq ans de prison[7].
Il participe en juin 2013 aux manifestations organisées contre Mohamed Morsi[8].
Il est libéré sous conditions le [10], devant pointer chaque nuit au commissariat[3]. Il est de nouveau arrêté en septembre 2019 après avoir tenu sur les réseaux sociaux des propos hostiles à la dictature militaire[11]. En octobre, Amnesty International informe qu’il a été torturé par des gardiens de la prison[12]. Il se met en grève de la faim à partir d'avril 2020[4]. Il est enfermé dans une prison de haute sécurité réservée aux détenus politiques. À l’exception d’une visite mensuelle, il ne quitte jamais sa cellule qu’il partage avec deux autres détenus[3].
Sa famille subit également les représailles du régime. Sa sœur Sanaa est arrêtée en juin 2020[4],[12]. Elle est condamnée à 18 mois de prison en mars 2021[13].
Il est condamné en décembre 2021 à cinq ans de prison pour « diffusion de fausses informations ». Il n'a pas la possibilité de faire appel[14].
Alaa Abdel-Fattah est en grève de la faim depuis le pour dénoncer sa détention arbitraire[15].
Notes et références
↑« Egypte : Alaa Abdel-Fattah, l’« icône de la révolution », à nouveau arrêté », Le Monde.fr, (lire en ligne)