Aki Kaurismäki nait à Orimattila et passe sa jeunesse dans différentes communes comme Toijala ou Kouvola où il est membre actif des ciné-clubs[1].
Aki Kaurismäki prépare son baccalauréat au lycée de Kankaanpää et l'obtient en 1973[2].
À la fin des années 1970, il étudie le journalisme pendant trois ans à l'université de Tampere. Il dit à ce propos qu'il « regrette de ne pas avoir passé ces trois années dans une école professionnelle, le métier de menuisier ou d'électricien aurait eu au moins une utilité[3] ».
À Tampere, il s'investit beaucoup dans le cinéma.
Il est membre du ciné-club Monroe, il participe à l'organisation du Festival du film de Tampere, il est critique de films et autres sujets culturels pour la revue Aviisi des étudiants de Tampere.
Au tout début, Aki souhaitait devenir écrivain mais finalement il préfère le cinéma[4],[5],[6].
À Helsinki, Aki Kaurismäki, qui fréquente diverses cinémathèques de la région, rédige des critiques de films. Il est recalé à l'entrée de l'école de cinéma où on le juge trop cynique, il apprend donc sur le tas. Pour gagner sa vie, il exerce une grande variété de métiers (facteur, ouvrier du bâtiment, etc.). Le reste du temps il voit beaucoup de films dans les circuits Art et Essai et commerciaux, et il lit.
Le début de sa carrière cinématographique est marqué par une étroite collaboration avec son frère Mika : dès son film de fin d'étude Le Menteur (1981), il joue dans ses films, il en écrit les scénarios et coréalise certains d'entre eux. Son premier long métrage, en 1983, est une adaptation remarquée du roman de DostoïevskiCrime et Châtiment. En 1985, il enchaîne avec Calamari Union, un film tout à fait différent, qui n'aura pas à pâtir d'une comparaison avec le précédent. Kaurismäki admire l'œuvre de Teuvo Tulio, son « maître » en cinéma. Amoureux de la Nouvelle Vague, il donne le nom de Villealpha à sa maison de production, en hommage au film Alphaville de Jean-Luc Godard.