Membre de la famille Al Maktoum, famille régnante sur l'émirat de Dubaï depuis le début du XIXe siècle, le cheikh Ahmad bin Mohammad bin Hasher al-Maktoum naît dans des conditions aisées[1]. Son grand-père et son père tirent et jeune — il obtient sa première arme à feu à l'âge de 4 ans[2] — il adore tirer, prenant un soin particulier à nettoyer ses armes[3].
Ancien joueur de basket-ball du club d'Al Wasl puis champion de squash des Émirats entre 1985 et 1995[4],[5], Ahmed al-Maktoum ne commence la compétition de double trap qu'en 1998, à l'âge de 34 ans[2]. Il signe avec l'armurier Beretta qui lui fournit des armes pour ses compétitions[5]. Pour qu'il se prépare aux Jeux olympiques de 2000, la famille princière dépense 250 000 dollars pour construire à Dubaï une réplique du stand de tir de Sydney[6]. Porte-drapeau de sa délégation en Australie[7], il termine 23e du tournoi de trap et 18e de celui de double trap[2],[8].
Il est de nouveau porte-drapeau de la délégation émiratie aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004[7]. Lors des qualifications du tournoi de double trap, le cheikh réalise un score de 144, égalant le record olympique[2]. Conservant son avance en finale, il touche plus de cibles que ses adversaires avec un 45 sur 50 pour remporter la première médaille olympique de son pays[8],[2],[9].
En , le cheikh tombe malade lors d'une compétition de tir sportif à Belgrade en Serbie[3],[11]. Une visite médicale révèle des problèmes cardiaques[3]. Les médecins émiratis lui conseillent de limiter ses activités physiques et notamment le tir sportif[3]. Ne pouvant participant aux Jeux olympiques de 2012[3], il devient l'entraîneur de Peter Wilson avec qui il a noué une relation particulière[1]. Partageant ses secrets et son expérience au jeune tireur, il contribue à sa victoire olympique dans le double trap aux Jeux de Londres[1],[2].