Agnes Wold naît à Uppsala en 1955. Sa famille s'installe à Gôteborg en 1970. Elle est la fille du statisticienHerman Wold et d'Anna-Lisa Arrhenius-Wold, docteure en mathématiques de l'université d'Uppsala en 1971[1]. Son grand-père maternel, Svante Arrhenius, est lauréat du prix Nobel de chimie en 1903[2].
Plaidoyer pour les femmes dans le monde universitaire
En 1997, Agnes Wold, avec Christine Wennerås, publie « Nepotism and Sexism in Peer-Review » dans Nature, dans lequel les autrices étudient les évaluations par les pairs pour les attributions de bourses de recherche postdoctorales au Conseil suédois de la recherche médicale. Le rapport met en évidence une discrimination dont sont victimes les chercheuses, qui ont besoin de diplômes universitaires bien meilleurs que les hommes pour réussir dans les demandes de services et de subventions de recherche. Agnes Wold est élue présidente de la Association suédoise des femmes universitaires (Association suédoise des femmes universitaires) en 1998. Durant son mandat, l'association fête son centenaire[5].
Elle participe régulièrement à des émissions de télévision et de radio, sur les maladies infectieuses, les allergies et les femmes dans la science[6].
Hommages et distinctions
2006 : docteure honoris causa de l'École polytechnique Chalmers de Gôteborg, pour son travail sur la discrimination à l'égard des femmes chercheuses[7],[8].
2014 : membre de la Société royale des arts et des sciences de Göteborg (Kungliga Vetenskaps-och Vitterhetssamhället i Göteborg)[9].
2015 : « Femme professionnelle de l'année » de la BPW Sweden (dans la catégorie Femmes d'affaires et professionnelles[10].
2016 : « Femme de l'année » du quotidien suédois Expressen[11].