Cette espèce a été recensée dans plusieurs habitats semi-arides ou secs, notamment dans les zones rocheuses et les sols vallonnés des forêts méditerranéennes, des forêts sèches à feuilles caduques et des forêts de broussailles. En Égypte, l'espèce envahit les habitations humaines, et on peut également la rencontrer dans les zones agricoles[2].
Systématique
L'espèce a été initialement classée dans le genre Mus sous le protonymeMus dimidiatus, par le zoologiste allemand Philipp Jakob Cretzschmar, en 1826[3]. Acomys dimidiatus est tellement proche de Acomys cahirinus que beaucoup d'auteurs les ont considérées comme ne formant qu'une seule espèce. Cependant, des analyses chromosomiques, de comparaison des caryotypes, phylogénétiques, basées sur les séquences du gène cytochrome b de l'ADNmt, et l'étude comparative des traits dentaires montrent qu'il s'agit bien de deux espèces séparées[1].
Cette espèce est inscrite dans la catégorie « préoccupation mineure » (LC) sur la Liste rouge de l'UICN, du fait de sa large distribution, de sa tolérance à un large éventail d'habitats, de sa population présumée importante, et parce qu'il est peu probable qu'elle décline assez rapidement pour être inscrite dans une catégorie plus menacée[2].