Ses recherches couvrent un domaine de plus en plus large, incluant notamment la synthèse et la structure électroniques des clusters des métaux de transition, la spectroscopie de vibration, le magnétisme moléculaire, la catalyse, la chimie bio-inorganique, mais aussi la philosophie des sciences. À ce jour, il a publié plus de 700 articles dans les journaux internationaux et donné des conférences plénières dans un très grand nombre de congrès internationaux.
Le professeur Müller est notamment célèbre pour ses travaux sur la condensation des molybdates en conditions réductrices débouchant sur la découverte de polyoxymolybdates géants et l’élucidation de l’énigme des bleus de molybdène.
Le « citron bleu » ou « nanohérisson », comme l’on désigne, pour en souligner la forme et la couleur, l’espèce à 368 atomes de molybdène , est la plus grande molécule inorganique qui ait été caractérisée à ce jour[2].
Les travaux récents du Professeur Müller démontrent que certains processus cellulaires comme le transport des ions peuvent être modélisés à l’aide des capsules polyoxomolybdiques poreuses[3].
↑A. Müller, E. Beckmann, H. Bögge, M. Schmidtmann, A. Dress, Angew. Chem. Int. Ed., Vol. 41, 2002, 1162.
↑A. Müller, D. Rehder, E. T. K. Haupt, A. Merca, H. Bögge, M. Schmidtmann, G. Heinze-Brückner, Angew. Chem. Int. Ed, Vol. 43, 2004, 4466, E. T. K. Haupt, C. Wontorra, D. Rehder, A. Müller, Chem. Commun, 2005, 3912 et D. Rehder, E. T. K. Haupt, H. Bögge, A. Müller, Chem. Asian J, Vol. 1 (1-2), 2006, 76.