Achain fait partie du pays Kom. Cependant « kom » est devenu le terme générique désignant plusieurs chefferies indépendantes – outre Achain, Akeh, Ajung, Mbengkas, Mbesinaku, Mbueni, Baicham, Baiso[2] et Menjang – conquises par les Kom, le plus souvent sous le règne de Foyn Yuh (1865-1912[3]). La plupart de ces petites chefferies vassales comptaient moins de 400 personnes[2].
Lors du recensement national de 2005, 2 065 habitants y ont été dénombrés[1].
Une étude locale de l'année 2012 évalue la population d'Achain à environ 1 200 personnes dont 700 femmes et 500 hommes[6].
Santé publique
Un centre de santé privé catholique, le Achain Catholic Health Center, est installé dans le village d'Achain, cela permet aux habitants d'Achain et des villages voisins de bénéficier des soins de première nécessité[7].
Eau et Énergie
Une pompe d'eau potable est installée dans le village et contribue au bien-être de la population[8].
Éducation
Achain dispose d'établissements d'enseignement primaire[9] et d'un établissement public général de premier cycle, anglophone[10].
Notes et références
↑ a et bRépertoire actualisé des villages du Cameroun. Troisième recensement général de la population et de l'habitat du Cameroun, Bureau central des recensements et des études de population, vol. 4, tome 7, 2005, p. 299 [1]
↑ a et b(en) Paul Nchoji Nkwi, Traditional government and social change : a study of the political institutions among the Kom of the Cameroon Grassfields, University Press, Fribourg, 1976, p. 15 (ISBN9783827101150) (thèse)
↑(en) Willibroad Dze-Ngwa, E. S. D. Fomin, Daniel Abwa, Albert-Pascal Temgoua, Boundaries and History in Africa, African Books Collective, 2013, p. 50 (ISBN9789956791019)
↑(en) Daniel Franck Idiata & Gabriel Mba (dir.), Studies on voice through verbal extensions in nine Bantu languages spoken in Cameroun, Gabon, DRC and Rwanda, Lincom, München, 2003, p. 81 (ISBN3-89586-716-0)