À Jérusalem, Idelsohn poursuit ses activités liturgiques et académiques. Parcourant les nombreuses petites synagogues qui accueillent chacune une communauté différente, il rassemble dès 1909 les musiques des communautés juives d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie pour le compte de l’Académie royale des sciences à Vienne et inaugure un an plus tard l’Institut de musique juive[2].
Œuvre
Thesaurus of Hebrew Oriental Melodies
Issu des premières recherches d’Idelsohn, ce thésaurus, paru en dix volumes entre 1914 et 1932, permet à son auteur d’effectuer la première étude comparative de cantillation des textes hébraïques, démontrant une parenté commune à l’ensemble des chants juifs quel que soit le degré de dispersion géographique des communautés qui les chantent, ainsi qu’avec les premiers chants chrétiens.
En réédition : Jewish music : its historical development (1929) with a new introd. by Arbie Orenstein, 576 pages, Dover Publ., New York, revised edition, 2011 [1][2]