Abigail "Abby" Kelley née le est la cinquième des sept enfants de Wing Kelley, un Irlando-Américain exerçant les métiers de fermier et d'exploitant d'une scierie et de sa seconde épouse Diana Daniels Kelley, une Anglo-Américaine. Ses parents se sont mariés en 1799, l'un comme l'autre sont des Quakers. En 1811, peu de temps après la naissance d'Abby Kelley, un cousin de Diana Daniels Kelley cède une ferme avec un terrain de 40 hectares dans les abords de la ville de Worcester, ce qui rapprocherait Diana Daniels Kelley de ses parents, pour satisfaire son épouse Wing Kelley accepte la proposition, c'est ainsi que la famille Kelley s’installe à Worcester[1],[2],[3],[4],[5].
Dès l'âge de trois ans, la jeune Abby Kelley assiste aux assemblées des Quakers de Worcester, où, en même temps qu'elle approfondit sa foi, la confiance en elle-même, à écouter la voix de l'Esprit Saint qui lui parle en son cœur. Par l'enseignement de George Fox, l'un des fondateurs des Quakers, elle apprend que l'esprit du Christ parle aussi aussi bien aux hommes qu'aux femmes et que celles-ci sont capables de prêcher auprès des hommes[3],[6],[7].
Abby Kelley suit ses études à l'école publique de Worcester, puis en 1826, elle termine ses études dans une école tenue par des Quakers à Providence dans l'État de Rhodes Island qui lui offre une éducation semblable aux meilleurs établissements d'enseignement secondaire (High school)[1],[3],[8],[9],[10],[11].
Carrière
À partir de 1830, Abby Kelley devient professeure principale d'une école tenue par des Quakers à Lynn dans l'État du Massachusetts[1],[3].
En 1835, Abby Kelley adhère à la section féminine de l'American Anti-Slavery Society de Lynn qui vient d'être créée et en devient sa secrétaire générale en 1836. En 1837, elle fait partie des déléguées à la convention des femmes américaines de l'American Anti-Slavery Society qui se tient à New York. Elle y rencontre William Lloyd Garrison et Theodore Dwight Weld dont elle épouse les thèses abolitionnistes et anime plusieurs conférences anti-esclavagistes[1],[2],[3],[12].
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↑(en-US) Margaret Hope Bacon, I Speak for My Slave Sister : The Life of Abby Kelley Foster, New York, Crowell, , 235 p. (ISBN9780690005158, lire en ligne), p. 5-7
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notices dans des encyclopédies et manuels de références
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Essais et biographies
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(en-US) Dorothy Sterling, Ahead of Her Time : Abby Kelley and the Politics of Antislavery, New York, W. W. Norton Company (réimpr. 1994) (1re éd. 1991), 484 p. (ISBN9780393311310, lire en ligne).,
Articles
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Liens externes
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