Fin 1979, commandé par le lieutenant-colonel Mohamed Ghoujdami, il participe aux grandes colonnes de traque du Polisario[4]. En 1980, le régiment protège la construction du mur des sables lors de la bataille de Ras-el-Khanfra[5]. En , lors de la bataille de Gueltat Zemmour le régiment reprend la ville aux indépendantistes qui avaient mis hors de combat la garnison puis se défend avec succès face aux contre-attaques sahraouies[6]. Le 6e RIM est ensuite basé à Smara[7].
Le commandant Mahjoub Tobji(en), ancien officier de l'armée marocaine, accuse le régiment d'être toujours arrivé après les combats[8].
Organisation
En 1979, le régiment est équipé de 80 camions M813(en) (certains avec un ZU-23-2 monté sur la plate-forme arrière) et 200 Land Rover, Jeep et AML-90.
En 1981, le régiment est composé de 7 détachements d'intervention rapide, de 2 groupes de blindés AML-90 et était appuyé par l'artillerie du 6e groupe d'artillerie royale[9].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(es) M'Beirik Ahmed Abdalahe, El Nacionalismo Saharaui, de Zemla a la Organización de la Unidad Africana (thèse encadrée par Juan Manuel Santana Pérez), Université de Las Palmas de Grande Canarie, , 451 p. (lire en ligne)