La 4e division d'infanterie indienne , également connue sous le nom de division de l'Aigle Rouge, est le nom de division d'infanterie que l'armée indienne a retenu après que l'Inde actuelle ait adopté l'ensemble de son rang et de sa structure de son armée mère, l'Armée des Indes britanniques.
La division a été formée en Égypte en 1939 pendant la Seconde Guerre mondiale. Comme toutes les formations de l'armée indienne avant l'indépendance, ses officiers étaient britanniques tandis que les Indiens étaient sous-officiers et hommes du rang. Cependant, elle comptait quelques officiers indiens (jusqu'aux rangs de capitaine et major). Durant la Seconde Guerre mondiale, elle prit part aux campagnes d'Afrique de l'Est (Soudan et Érythrée), de Syrie, d'Afrique du Nord et d'Italie.
En 1947, la division, connue sous le nom de Red Eagle, devient le noyau de la Punjab Boundary Force(en) en français : « force de liaison du Pendjab », sous le commandement du major-général Thomas Wynford Rees[1], une force militaire chargée de rétablir la loi et l'ordre pendant les massacres communautaires qui ont lieu lors de la partition des Indes au Pendjab. La Force de liaison est établie le avec son quartier général à Lahore. Elle devient opérationnelle le mais est dissoute le 1er septembre du fait de son incapacité à contrôler les émeutes découlant de la partition. Elle comptait environ quinze bataillons indiens et dix bataillons pakistanais, et comprenait les 5e et 11e brigades d'infanterie indiennes et la 14e brigade de parachutistes (qui deviendra une partie de l'armée pakistanaise), la 43e brigade Lorry (anciennement 1re division blindée) et la 114e brigade d'infanterie indienne. Y étaient également rattachées les 50e et 77e brigades de parachutistes (les deux formellement rattachées à la 2e division aéroportée), et la 123e brigade d'infanterie indienne. Après le limogeage de Rees, c'est le major-général Kodendera Subayya Thimayya(en) qui aurait dû reprendre le commandement de la Force. Après le démantèlement de la Forces de liaison, la division est déplacée à Jalandhar.
Certains de ses éléments participent à la guerre sino-indienne de 1962. Avant la guerre, la division comprend les 5e, 7e et 11e brigades d'infanterie indienne[2]. La 7e brigade d'infanterie indienne est détruite lors de la bataille de la rivière Namka Chu[3]. La 4e division d'infanterie est convertie en division de montagne en 1963 pour un temps et combat lors de la deuxième guerre indo-pakistanaise en 1965[4].
Elle combat également sur le front du Bangladesh durant la troisième guerre indo-pakistanaise en 1971. À ce moment, elle est constituée des 7e, 41e et 62e brigades de montagne et d'un escadron du 45e régiment de cavalerie[5]. Relevant du 1er corps et du Commandement central, la division est basée à Allahabad.
Soldats de la 4e division d'infanterie indienne avec un drapeau nazi capturé à Sidi Omar en Libye
↑Ravi Rikhye and Mandeep Bajwa, 4th Infantry Division: An Outline History, V3.0, 25 mars 2008, www.orbat.com (Centre for Indian Military History), page consultée le 1er août 2010
(en) Kenneth Conboy, Elite Forces of India and Pakistan, Londres, Osprey, , 64 p. (ISBN978-1-85532-209-7)
(en) John H. Gill, An Atlas of the 1971 India – Pakistan War : The Creation of Bangladesh, Washington, Near East South Asia Centre for Strategic Studies (National Defense University), (OCLC53906774)