Elle est renumérotée 56e division de fusiliers en 1955[6], directement subordonnée à la 15e armée[10], puis transformée le en 56e division de fusiliers motorisés[9]. La division passe à la fin des années 1950 sous le commandement du 2e corps d'armée, subordonné au district militaire d'Extrême-Orient[11]. Le , la division est renommée 33e division de fusiliers motorisés[12]. En 2009, l'unité est réduite et réorganisée en 39e brigade de fusiliers motorisés dans le cadre de la réforme militaire russe de 2008[13].
L'unité est impliquée dans l'invasion russe de l'Ukraine, ayant annulé son déploiement prévu en Syrie pour compenser le manque de personnel[14],[15]. Le commandant de la brigade, le colonel Marat Gadjibalaïev, aurait été tué en Ukraine le 27 décembre 2022 après la destruction d'un poste de commandement russe par l'artillerie ukrainienne[16]. Le , Vladimir Poutine leur octroie le titre honorifique d'unité de la Garde[17].
Composition
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la division est composée des unités suivantes[18] :
En 1954-1955, la division est toujours composée des 357e, 377e et 389e régiments de fusiliers et renforcée du 192erégiment de chars-automoteurs[20].
Au moment de la transformation de la division en 1957, les trois régiments de la division deviennent, dans l'ordre, les 390e, 377e et 389e régiments de fusiliers motorisés[20]. Le 390e régiment est en 1963 rattaché à l'infanterie de marine de la flotte du Pacifique[21].
Dans les années 1980, la division est ainsi organisée[22] :
État-major, 97e bataillon de chars, 419e bataillon de transmissions, 163e bataillon de réparation et bureau de renseignement militaire à Khomoutovo ;
377e régiment de fusiliers motorisés et régiment antiaérien à Dolinsk ;
389e régiment de fusiliers motorisés et 989e régiment d'artillerie à Datchnoé(ru) ;
465e régiment de fusiliers motorisés et 236e bataillon médico-sanitaire à Aniva ;
88e groupe (divizion) de missiles et 162e bataillon du génie (littéralement d'ingénieurs-sapeurs) à Listvennoé ;
785e bataillon radiotechnique, 145e bataillon de défense chimique, 1488e bataillon de soutien matériel à Ioujno-Sakhalinsk.
↑(en) Lester W. Grau et Charles K. Bartles, The Russian Way of War : Force structure, tactics, and modernization of the Russian Ground Forces, Fort Leavenworth, Foreign Military Studies Office, (lire en ligne [PDF]), p. 32.
(ru) V.I. Feskov, V.I. Golikov, K.A. Kalachnikov et S.A. Slouguine, Вооруженные силы СССР после Второй Мировой войны: от Красной Армии к Советской [« Les forces armées de l'URSS après la Seconde Guerre mondiale : de l'Armée rouge à l'Armée soviétique »], Tomsk, Издательство научно-технической литературы, (ISBN9785895035306, lire en ligne).