Cette page est une liste d'événements qui se sont produits durant l'année 1855 en Lorraine.
Éléments de contexte
Durant des travaux menés entre 1855 et 1861 à la brasserie Tourtel de Tantonville (Meurthe-et-Moselle), Louis Pasteur jeta les bases de la brasserie moderne en découvrant les principes de la fermentation alcoolique et en précisant le rôle des levures. À cette époque, la Lorraine était la première région brassicole de France[1].
Événements
Mise en service du pont de Liverdun, ouvrage ferroviaire en anses de panier de 23.40 mètres de portée principale et d'une longueur totale de 157 mètres[2].
13 août : début de l'exploitation du sel dans le sous-sol de Varangéville. En 2023, c'est la dernière mine souterraine de France[3]
Novembre : transformation de la Chambre consultative en Chambre de commerce du département de la Meurthe[4].
Naissances
1 janvier à Nancy : René Wiener, décédé dans la même ville le , relieur d'art lorrain associé au mouvement de l'École de Nancy. Grand bibliophile, il est également libraire, éditeur et collectionneur.
22 juin à Lunéville : Jules Hannezo (1855-1922), voyageur, diplomate et écrivain français[6] qui a en particulier écrit sur ses voyages ainsi que sur le département de l'Ain, entre autres dans le cadre de travaux de la société savante Le Bugey.
6 septembre à Saint-Julien-lès-Metz : Paul Émile Diou (décédé à Dieuze le ), officier général français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.
6 novembre à Metz : Gaston Dupuis, mort le au Meix-Tiercelin, est un général de brigade français de la Première Guerre mondiale. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.
↑[famille] : chronique des arts et de la curiosité, 1940 : "où son père était docteur dentiste de la Cour Impériale, George Viau arrive en France à l'âge de 15 ans"
↑Notice Nécrologique sur Jules Hannezo par R. Mollandin de Boissy, Le 20 juin 1922, [présentation en ligne].
↑Contrairement à une erreur courante (jusque dans les catalogues de la Bibliothèque nationale de France), le nom de plume de Théodore Gosselin ne comporte aucun accent, par la volonté même de son porteur. Théodore Gosselin fait en effet le choix de son pseudonyme, en , à l’occasion de la publication de son premier article dans les colonnes du Figaro. Il s’inspire pour cela du nom d’un lointain arrière-grand-oncle, le jardinier André Le Nôtre, mais préfère l’orthographier en un seul mot et sans accent. Et, en guise de prénom, il choisit la seule initiale de son nom de famille, disant lui-même : « Le G. que j’ai mis devant ne signifie ni Georges, ni Guy, ni Gaston, ni même Gédéon, comme certains le croient et le disent, mais tout simplement Gosselin, qui est mon nom de contribuable. »