La 132e division blindée Ariete (en italien : 132ª Divisione corazzata Ariete) est une unité de l'armée italienne créée en 1939 et ayant participé à la Seconde Guerre mondiale. Elle sera recréée ensuite dans l'armée italienne de l'après guerre.
Après ce revers, il est décidé d'envoyer l'intégralité de la division Ariete en Afrique avec le Deutsches Afrika Korps (DAK). Le débarquement de la division commence le à Tripoli. Désormais, elle combattra avec le Deutsches Afrika Korps jusqu'en .
Siège de Tobrouk
Elle participe à la première contre-attaque du général allemand Rommel pour reprendre la Cyrénaïque. Cette offensive mène la division jusqu'à Tobrouk. Avec le reste des forces de l'Axe, elle lance une attaque d'envergure le qui permet à la division de prendre cinq points d'appui aux Australiens. Les Australiens contre-attaquent mais ne parviennent à reprendre qu'un seul des points d'appui.
Pendant l'opération Crusader lancée par les Anglais pour lever le siège de Tobrouk, la division Ariete défend Bir el Gubi face à la 22e brigade blindée britannique. Elle est repoussée avec de très lourdes pertes. Puis, à partir du , elle participe à la contre-attaque faisant de nombreux prisonniers mais l'Axe doit se replier sur la ligne Gazala devant la pression des Anglais puis à El Agheila.
À la fin de la campagne, la division n'a presque plus de chars.
Batailles du secteur de Gazala
En , elle participe à la contre-attaque de l'Axe pour reprendre le terrain perdu (bataille de Gazala). Elle attaque le écrasant la 3e brigade motorisée indienne à Rugbet Al Atas faisant 1 000 prisonniers mais elle échoue face à la 1re brigade française libre (future 1re division française libre) du général Kœnig qui défend Bir Hakeim.
Le puis le , elle repousse de fortes contre-attaques blindées britanniques.
Bataille d'El Alamein
Ayant brisé la ligne de résistance anglaise, l'Axe exploite son avantage en attaquant l’Égypte occupée par les anglais. Durant la première phase de la bataille d'el Alamein, offensive de l'axe sur les positions anglaises, l'Ariete, complètement décimée par la bataille précédente, doit se replier après avoir subi de lourdes pertes.
Recomplétée, elle participe à la seconde bataille d'El Alamein contre l'offensive britannique sur la ligne de défense de l'Axe. Du au , elle lutte pour essayer d'endiguer les Anglais. À 15 h 30, le , les derniers chars sont encerclés par des ennemis bien supérieurs en nombre. À la fin de la bataille, il ne reste à la division plus qu'un seul bataillon de chars et 200 bersaglieri italiens. Ils seront défaits sur la route côtière ou à côté de Fuka les 5 et .
Le , la division est dissoute. Une force composée de ses restes combattra pendant la retraite notamment à El Agheila et en Tunisie. Elle sera obligée de se rendre avec le reste des forces de l'Axe d'Afrique du nord.
Fin de la guerre
Le , il est décidé de créer en son hommage la 135e division de cavalerie blindée Ariete II stationnant dans le nord est de l'Italie. Après la chute du Mussolini (capitulation de l'Italie : ), elle est déplacée en Italie centrale et prend part à la défense de Rome les 9 et . Elle ira même jusqu'à contre-attaquer des panzergrenadiers et des parachutistes allemands mais pour éviter des effusions de sang inutiles, l'État-major arrête les combats. La division doit se rendre et sera dissoute.
Le , elle est recréé sous la forme de brigade puis devient une division à part entière le . Elle possède les mêmes régiments que pendant la guerre du Désert.
En 1963, elle est réorganisé pour satisfaire les standards de l'OTAN.
Bibliographie
Ian W. Walker, Iron Hulls, Iron Hearts; Mussolini's Elite Armoured Divisions in North Africa, 2006 (ISBN1-86126-646-4)