Énergie marine

La notion d'énergie marine ou d'énergie des mers désigne l'ensemble des énergies renouvelables extraites ou pouvant l'être du milieu marin[1].

Cartographie des types d'énergies marines selon leur intermittence et leur distance à la côte - ENEA Consulting[2].
Hydrolienne (Sabella, ici à Brest en 2015.
Turbine de récupération de l'énergie du courant (septembre 2006).
Exemple de mécanisme de récupération de l'énergie du courant, autostable, dit « à hydrofoils oscillants ».
Evopod (turbine de subsurface), 2008.
Evopod, schéma.
Turbine immergeable bipale (16 juin 2003).
Turbine immergeable à 2 hélices bipales (juin 2011).
Petite usine marémotrice (Chine).

Potentiel énergetique

Les mers et océans représentent 71 % de la surface du globe. Ils pourraient en théorie fournir 30 000 GTep à partir du seul rayonnement solaire sur leur surface, 40 GTep par la force du vent en mer, dont une partie se transforme en houle et vagues, et 2 GTep par la force des courants de marées dus principalement à l'attraction lunaire. Il faut ajouter à cela l'énergie potentielle liée aux différences de température selon la profondeur et celle des gradients de salinité dans les estuaires. À titre de comparaison, pour 2050, les besoins de l'humanité sont estimés à 16,5 GTep. C'est l'une des ressources importantes[3] de la transition énergétique.

Pendant longtemps les énergies des mers ont été les oubliées des budgets de R&D : en France, elles représentaient 0,1 % sur les 8 % du budget consacrés aux énergies renouvelables (période 1987 – 2001)[4]. Selon Manicore en 2008, le potentiel de ces énergies souffre de contraintes de localisation et (pour l'éolien offshore) d'un caractère diffus et intermittent[5]. Dans les années 2010, des éoliennes flottantes apparaissent et des moyens nouveaux de récupérer l'énergie de la houle sont envisagés ou testés. De nouveaux moyens de stocker l'électricité et les smart grids (ex : GreenLys en France[6]) permettent aussi d'augmenter la capacité des réseaux électriques à intégrer des énergies intermittentes.

Typologies

Les énergies marines incluent :

Ne sont pas intégrés dans cette nomenclature :

  • la biomasse-énergie d'origine marine (qui nécessite un processus intermédiaire de séchage, fermentation/méthanisation, combustion, etc.)
  • l'énergie solaire captée au-dessus de la mer (dopée par la réverbération de l'eau)
  • les hydrocarbures extraits sous les fonds marins, car ne constituant pas une source d'énergie renouvelable
  • L'éolien terrestre.

Dans le monde

De nombreuses expériences ou projets sont en cours, dont certains comme celui au Japon (projet de centrale offshore Ce lien renvoie vers une page d'homonymie de 13 milliards de yens, soit 121 M€, qui devait être achevé en 2012) visent à tester plusieurs formes d'énergie marine (énergie marémotrice, houlomotrice et exploitant le différentiel de température entre surface et profondeur)[9].

Europe

En Europe, l'UE dispose d'une importante façade maritime, de compétences ad hoc et d'un potentiel élevé en énergies renouvelables, dont "marined"[10]. La Commission européenne a prévu dans son « plan climat » () pour l'UE-27 un objectif global de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale d’ici à 2020, tous usages confondus, électricité, chaleur et carburants.
Le Conseil européen (11 et ) a validé le paquet énergie/changement climatique.
Ce cadre semble propice à la R&D en matière d'énergies marines, via notamment un centre Européen pour les Énergies Marines[11]

France

La France dispose d'une importante façade maritime et de vastes territoires ultramarins (plus de 10 millions de kilomètres carrés), où existent des potentiels énergétiques parmi les plus importants au monde en termes de ressources d'énergie marine. Selon EDF (2008), ce potentiel pourrait être mis à contribution pour diminuer l'empreinte carbone de la France[12] et respecter l'engagement français d'atteindre 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale avant 2020. Le rapport du COMOP (Comité Opérationnel) « Énergies renouvelables » du « Grenelle de l’environnement », rappelle qu'atteindre ces 20 % implique d'augmenter de 20 millions de Tep la part des renouvelables dans la consommation d’énergie finale, avant 2020. Pour 2050, la loi POPE impose une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'au moins un facteur 4, ce qui impliquera une part bien plus importante des énergies renouvelables (dont électrogènes). Ce développement doit être soutenable et donc contribuer à une exploitation raisonnée et raisonnable des océans, dans le cadre d'une gestion intégrée du littoral et en accord avec les futures aires marines protégées et leurs plans de gestion (ex : sites « Natura 2000 en mer », 29 ZPS (zones de protection spéciale et de nombreux sites d’importance communautaire).

Des cartes détaillées ont été faites à partir de données telles que la ressource en énergie, mais aussi la présence d’écueils, d’amers, de balisages ; de contraintes réglementaires liées par exemple aux zones protégées ; des usages (baignade, pêche, plaisance, transport) ; de la bathymétrie, des câbles électriques de raccordement au littoral. Chaque site dispose, pour divers types d'énergie d'indices de faisabilité et de potentiel, compris entre 0 et 1. Des cartes de synthèse sont publiées sur CD-Rom à destination des préfets (qui sont libres de les diffuser) ; Des études sur l'énergie de la houle sont soutenues avec notamment le projet SEAREV (français). Une plateforme d'essais est installée en mer (au large des Pays de la Loire) pour tester des systèmes de production d'électricité à partir des vagues[16]. L'Académie de marine accueille une conférence de B Gindroz, Les Océans : sources d’énergie [17].
  • En France, la première hydrolienne sous-marine a été immergée par Sabella à l'embouchure de l'Odet en 2008. Il s'agissait d'un prototype de 10 kW dont la turbine faisait 3 m de diamètre[18].
  • Selon Ifremer et certains prospectivistes, les EMR sont une piste d'avenir et un défi à relever pour 2030[19]
  • en 2011, à la suite du Grenelle de la mer, un appel à manifestation d'intérêt pour les énergies marines est lancé avec l'aide du Fonds démonstrateur de recherche. Une « feuille de route EMR » est construite avec un groupe d'experts fournis par l'industrie, la recherche publique, un pôle de compétitivité (Pôle Mer Bretagne) et l'ADEME[20]. est en préparation () par le « Conseil d'orientation pour la recherche et l'innovation navales » (CORICAN)[21] ;
  • en 2012, le conseil régional de Bretagne, avec le soutien du CESR[22] accorde 19 millions d'euros au développement des énergies marines[23] ;
  • début 2013, un premier site d'essai hydrolien estuarien (SEENEOH[24]) sera installé en un point proche du Pont de Pierre en plein cœur de la ville de Bordeaux. Il permettra aux développeurs de technologies hydroliennes d'y tester la résistance, la performance et l'impact de cette technologie sur l'environnement.
Ce projet est intégré à l'institut d'excellence des énergies marines « France Énergie Marine[25] » créé au lendemain du Grenelle de la mer, et labellisé par l'État ;
  • Fin 2012, le mégawatt-heure-EMR est estimé[26] à 165  environ, mais pourrait dans le futur tomber à 100  avec l'amélioration de l'efficience, des savoir-faire et les économies d'échelle.
  •  : Jean-Marc Ayrault (Premier ministre) fait part d'un projet de programme de recherche sur les hydroliennes, et d’un projet de 3e appel d'offres EMR/éolien[21] ;
  • Les professionnels de la mer (GICAN) plaident pour deux scénarios pour lesquels ils ont estimé le nombre d’emplois qu’ils pourraient générer :
  1. GW d'EMR en 2020 avec 37 000 emplois, dont 10 000 directs[27] qui pourraient être créés selon une étude d’Indicta présentée le par le Groupement des industriels des constructions et des activités navales (Gican)[21].
  2. 15 GW (scénario médian) à 20 GW (scénario volontariste) d'ici 2030, si le soutien public se concrétise et se poursuit, avec alors 55 000 à 83 000 emplois directs et indirects. Dans ce cas l'éolien posé serait stabilisé à 6 GW, l'hydrolien fournirait 3 GW et l'énergie houlomotrice associée à l'énergie thermique des mers produirait 2 GW, complétés par de l'éolien flottant pour 4 GW dans le scénario médian et 9 GW pour la variante « volontariste »[21] ;
    • Les entreprises qui en bénéficieraient sont dans le secteur maritime pour 70 %, avec 30 % dans l’industrie, suivi par le transport, les services maritimes et l'océanographie (19 %), l'exploitation pétrolière et gazière offshore (13 %) et des activités spécifiques aux EMR (8 %)[21].
      - 400 entreprises seraient déjà positionnées ou envisagent de gagner ce secteur.
    • 43 % des parts du secteur EMR concernerait l’éolien, devant l’hydrolien (19 %), l'éolien flottant (18 %), l'énergie houlomotrice (16 %) et l'énergie thermique des mers (4 %).
    • Selon le Gican les 6 GW attendus pour 2020 pour l’éolien en mer seront difficile à atteindre sans un nouvel appel d'offres hydrolien à ajouter aux deux appels d'offres éolien offshore. Des hydroliennes pourraient être posées au large du Raz Blanchard (Basse-Normandie) pour une puissance totale "de quelques centaines de mégawatts (MW)"[21].
    • Pour l'éolien flottant, le Gican espère un second appel à manifestation d'intérêt (AMI) de l'Ademe[21].
    • En termes de francisation des technologies, la France maitrise, selon le GICAN, le solaire et l'éolien sur terre ou posé en mer et pourrait selon Patrick Boissier (PDG du groupe public DCNS) se rattraper sur l'hydrolien, marché de niche qui pourrait faire vivre les chantiers navals français (selon le Directeur général de STX France, 50 hydroliennes/an équivaudrait à la somme des contrats de construction de navires actuels du pays[21].
  • Différents projets sont en cours en France : Sabella a immergé son hydrolienne Sabella D10 de 1 MW dans le Passage du Fromveur en , en faisant la première hydrolienne raccordée au réseau en France[28] ; DCNS a racheté fin 2012 le développeur de turbines irlandais Open Hydro et doit installer un prototype sur le site d'essais « France Énergies Marines » à Paimpol-Bréhat[29] ; Alstom a racheté le développeur de turbines britannique TGL début 2013[30].
  • En 2016, partant du principe que la structure marine la plus maîtrisée est le navire, un projet collaboratif de prototype « MLiner » pourrait être mis en construction d'ici 2020 par Geps Techno[31], start-up française, projet de production multi-énergie (éolien, solaire, hydrolien et houlomoteur), le tout sur une unique plateforme maritime flottante compacte et nomade (270 m de long, 90 m de large, soit plus grande qu'un porte-avion)[32]. Les énergies complémentaires et un système hybride de stockage embarqué permettront de lisser la production et de mutualiser les coûts d'infrastructure (avec notamment un seul câble et un seul support, mobile) pour une production attendue de 50 à 60 MW. Ce projet s'appuiera sur les résultats du projet PH4S qui a été mis à l'eau en [33].

En , un rapport[34] fait le point sur les potentiels industriels, environnementaux et juridiques des énergies marines[35] et un nouvel AMI (appel à manifestations d'intérêt) consacré aux énergies marines renouvelables est lancé le par l'ADEME, dont le but est de développer des "briques technologiques" de systèmes d'énergies marines[36]. Un autre AMI visant à la création de fermes pilotes hydroliennes dans le raz Blanchard, le raz de Barfleur et le passage du Fromveur était attendu à l'été 2013.

Le Conseil national de l'industrie (CNI), en lien avec le Comité stratégique des filières éco-industries (Cosei) a proposé au Premier ministre 31 mesures de relance économique (dans le cadre du Pacte national)[37]. Huit sont en faveur des énergies renouvelables dont l'une est une demande de simplification procédurale des autorisations d'installation concernant les énergies marines, incluant la possibilité de "faire passer des canalisations privées dans les espaces remarquables pour les projets d'énergies renouvelables marines", propositions appréciées par le SER qui les estime nécessaires pour atteindre l'objectif 2020 de 6 GW d'éoliennes offshore françaises, voire pour devenir leader en énergies marines (la France est le 2e gisement naturel hydrolien européen)[37]. Ceci suscite l'hostilité des pêcheurs et riverains[37].

Un site d'essai en mer : dit « SEM-REV », de 1 km2, situé sur le « banc de Guérande - balisée et référencée pour éviter la navigation en son sein »)[38], il a été inauguré par le CNRS et Centrale Nantes en août 2015, au large du Le Croisic (Loire-Atlantique). Il est instrumenté (bouées météorologiques, « profileurs de courant acoustiques » houlographes directionnels...) et raccordé au réseau électrique (8 MW de capacité) pour mieux étudier et comparer les prototypes et démonstrateurs à tester in situ[38]. Avant son entrée en fonction 39 projets étaient sur liste d'attente dont CETO (Carnegie Wave Energy) ou Floatgen (Ideol), trois d'entre eux pouvant être accueillis simultanément par le réseau électrique. Le contrôle distant à terre (filaires et radio-HF) Il est basé au Croisic, dans le parc de Penn-Avel où les scientifiques et techniciens pourront étudier le comportement de chaque unité testée, avec aussi une connexion temps-réel avec l'école centrale de Nantes. Le projet approche les 20 M€, devant être apportés par le contrat de projets État-Région 2007-2013 et l'Europe (FEDER)[38].

Début 2017 DCNS annonce créer une filiale "DCNS Énergies" dédiée à trois technologies : énergie hydrolienne, énergie thermique des mers et flotteurs pour l'éolien marin[39].

Formation continue : un module certifiant dédié aux EMR a été créé par « Centrale Nantes » et l'Université de Nantes en 2016-2017 ; les 4 premiers détenteurs du certificat « Référent Énergies Marines Renouvelables – EMR » en sont sortis le , après avoir bénéficié de 9 modules de cours (17 jours/143 h) relatifs aux enjeux du secteur, de l'ingénierie des projets à l'exploitation des machines, en passant par la législation sur l'espace marin et l’énergie, l’intégration des principes de GIZC (Gestion intégrée des zones côtières), des méthodes d'essais, le dialogue avec les bureaux d'études et les bases d'une structure certifiée (fixe ou flottante), la chaîne de conversion d'énergie du convertisseur primaire au réseau[40],[41].

La filière affirme avoir permis la création de 4 800 emplois en 2020. Les investissements dans le secteur ont atteint 1,5 milliard d'euros en 2020[42].

Ecobilans

Les écobilans doivent être fait pour chaque type de moyen de conversion de l'énergie marine en électricité (ou hydrogène...). De plus les impacts environnementaux varient selon le lieu d'implantation et seront plus ou moins bien compensés par les bénéfices liés au caractère "propre" et "renouvelable" de ces énergies.

Les technologies d'évaluation et de surveillance environnementale du milieu marin s'améliorent[43] et de tels bilans commencent à être publiés[44],[45],[46]. De plus certains des effets possibles pourrait n'apparaître qu'à moyen ou long terme et ces installations sont généralement jeunes, et les impacts des énergies marines sur les écosystèmes marins pourraient augmenter avec le développement du nombre des installations.

Selon une étude (2016) basée sur les premières analyses de cycle de vie disponibles, et qui serait la première à comparer divers dispositif utilisant les vagues, les courants et les marées, ces 3 sources d'énergie seraient respectivement potentiellement huit, 20 et 115 moindres que ceux utilisant le charbon, en moyenne et pour cinq catégories d'impact considérées[47]. Les auteurs concluent cependant que si le bilan carbone des énergies marines est excellent, pour être qualifiée de « technologies vertes », leurs effets à moyen et long termes sur les écosystèmes marins et les espèces marines doivent être mieux étudiés car encore mal cernés et mal compris[47].

Si l'on ne tient pas compte des effets sur la biodiversité (faute de pouvoir bien les mesurer à ce jour), mais en tenant compte des effets sur le changement climatique, la pollution particulaire, la toxicité pour l'homme, l'écotoxicité marine et du risque d'épuisement de métaux, notamment rares et précieux, alors les 3 grands types analysés d'énergies marines avaient en moyenne des impacts de 1,4 à 1,8 fois plus élevé que ceux estimés pour une centrale éolienne offshore de puissance identique, mais 13 à 21 fois plus faible que pour une centrale à charbon (sauf pour la catégorie "épuisement des métaux" pour laquelle les dispositifs utilisant le courants de marée avaient environ 10 fois plus d'impact)[48].

En termes d'émissions particulaires et d'effets sur le climat, les centrales utilisant la houle, le courant auraient des performances comparables à celle des centrales éoliennes ou solaires, l'usine marémotrice étant encore plus performante (comparable à l'hydroélectricité)[48].

En termes d'utilisation/émission de produits toxiques ou écotoxiques, le bilan est moins clairement en faveur des énergies marines et marémotrice mais tout en surpassant de loin la production d'électricité à partir de la houille[48].

Les comparaisons avec l'électricité produite via le gaz naturel varient plus, notamment concernant l'épuisement des métaux et de l'écotoxicité humaine et marine, mais les énergies marines auraient jusqu'à 38 fois moins d'impacts en termes de pollution particulaire et de contribution au changement climatique[48].

Leur performance environnementale globale est bonne, mais il reste quelques incertitudes concernant leurs effets écosystémiques ; La perturbation éventuellement induite pour les mammifères et oiseaux par ces installations, surtout si elles deviennent nombreuses est encore mal connue. D'éventuels effets du bruit sous-marin[49] ou des champs électromagnétiques sur la faune et les écosystèmes marins pourraient exister et n'ont pas été très étudiés. Et - même si ceci pourrait changer à l'avenir - un point faible des énergies marines (telles qu'actuellement développées) est que leurs technologies nécessitent 11 fois plus de métal que la production à base de charbon, et 17 fois plus que pour une centrale à gaz classique. Cette dépendance à des ressources en métaux existe aussi avec les énergies éolienne et solaire[48]. Mais pour les cinq catégories d'impact, les impacts environnementaux d’une usine marémotrice seraient un tout petit peu plus élevés (en moyenne 1,1 fois plus) que ceux des centrales hydroélectriques[48]. Et un peu plus que l’éolien offshore (1,5 fois plus). Les systèmes utilisant l’énergie de la houle sont moins bien placés (trois fois plus d'impacts que l'éolien offshore), mais dans tous les cas l’écobilan des énergies marines est bien meilleur que celui du charbon ; huit fois meilleur pour l’énergie des vagues), 20 fois pour le courant et 115 fois pour une usine marémotrice[48].

Certaines structures immergées ont un effet récif artificiel, qui peut favoriser certaines espèces. On a montré par ailleurs que les dispositifs à longues durées de vie et peu exigeant en entretien matériel ont aussi un impact environnemental moindre, un élément à prendre en compte pour l'écoconception des matériels du futur[48].

Notes et références

  1. Jacques Nougier, « Les énergies marines renouvelables », Jeune Marine,‎ janv-févr.2018 et mars-avril 2018, n° 241, p.38-40 et n° 242, p.36-39. (ISSN 2107-6057)
  2. [PDF]Les énergies marines renouvelables, juin 2012 , enea-consulting.com
  3. Renewable Energy Policy Network for the 21st Century, Renewables 2016 — Global Status Report, ren21.net
  4. [PDF] Vincent de Laleu, La mer, nouvelle source d’énergies renouvelables, Compte rendu de la conférence-débat du 19 mars 2009, Mines - Environnement et développement durable, 2009
  5. La mer, nouvel eldorado énergétique ?, sur le site manicore.com, janvier 2008
  6. Voir les innovations apportées ou testées par GreenLys (durant 4 ans, de mai 2012 à avril 2016, à Lyon et Grenoble)
  7. Grégoire Noble (2014), Cerf-volant hydrolien : du rêve à la réalité ; DIAPORAMA/VIDEO - Une société suédoise développe depuis 2007 une gamme d'hydroliennes d'un nouveau genre, Batiactu 24 janvier 2014.
  8. (en) Une nouvelle vague d'hydroliennes, New Scientist (Fred Pearce) et le Courrier international ; 29 septembre 2011
  9. Enerpress no 10147, "Le Japon va construire une centrale à énergie marine "30 août 2010, p. 4
  10. CRES, 2006 Ocean Energy Conversion in Europe Recent advancements and prospects. EU FP6 Co-ordinated Action on Ocean Energy. Rapport final du 4 août 2006
  11. EMEC, (2008), Centre Européen pour les Énergies Marines, sur le site org.uk
  12. EDF (2008), Les énergies marines: une nouvelle source d’énergie renouvelable pour une production d’électricité sûre et sans CO2, dossier de presse, 17 octobre 2008.
  13. IPANEMA, 2008 Déclaration d’intention et appel à fédérer les efforts de développement des énergies marines en France. Dossier de presse du 17 octobre 2008.
  14. ECRIN, 2004 L’énergie des mers. Note de synthèse du 20 octobre 2004.
  15. ADEME (2008), Le mix électrique gagnant pour 2020. Introduction au colloque Éolien, hydroélectricité, grandes centrales solaires, énergies marines : le mix électrique gagnant pour 2020. Semaine Changeons d’ère.
  16. SEMREV (2008) Été 2010, au large des côtes des Pays de la Loire : la première plateforme d’essais en mer pour accueillir des systèmes de production d’énergie électrique à partir des vagues. Dossier de presse du 25 septembre 2008.
  17. Gindroz, B. (2008), Les Océans : sources d’énergie ; Académie de marine
  18. Hydrolienne. Sabella regagne la terre ferme, sur le site letelegramme.fr du 8 avril 2009
  19. Paillard, M., D. Lacroix et V.Lamblin (2009), Énergies renouvelables marines : étude prospective à l’horizon 2030. Éditions Quae (Ouvrage collectif coordonné par IFREMER).
  20. [PDF] Feuille de route sur les énergies renouvelables marines, sur le site ademe.fr, 32 p
  21. a b c d e f g et h Philippe Collet ; Énergies marines renouvelables & potentiel d'emploi des EMR en France, Actu-Environnement, 21 janvier 2013
  22. Jourdain, G., et P. Marchand (2009), Des énergies marines en Bretagne : à nous de jouer ; Conseil économique et social de la Région Bretagne.
  23. Cleantech Republic, Le conseil régional de Bretagne alloue 19 millions d'euros aux énergies marines, sur le site cleantechrepublic.com du 3 avril 2012
  24. SEENEOH, energiedelalune.fr
  25. France Énergie Marine
  26. Source : Jean-Marie Poimboeuf, président du Gican
  27. La France en ordre de bataille pour les énergies marines, Lefigaro.fr, 21 janvier 2013
  28. Sabella, le petit poucet français de la filière hydrolienne, sur le site romandie.com
  29. Hydroliennes : DCNS reprend la majorité des parts d’OpenHydro, sur le site lemarin.fr
  30. Hydroliennes : Alstom finalise le rachat d’une start up britannique, sur le site lemarin.fr
  31. Technologies http://www.geps-techno.com/FR/, consulté en mai 2016
  32. « COP 21 et concours Cleantech : Geps Techno, pépite des énergies intelligentes - EMR en Pays de la Loire », sur EMR Pays de la Loire, (consulté le )
  33. « Inédit. Une plateforme multi-énergies mise à l'eau », sur Ouest-France.fr (consulté le )
  34. rapport conjoint du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable et du Conseil Général de l’Économie, de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies ; présenté le 15 avril 2013 dans le cadre du débat national sur la transition énergétique
  35. Baptiste Roux Dit Riche, [Énergies marines renouvelables : un rapport en attendant des mesures ?] ; Cleantech Republic, publié 6 mai 2013, consulté 15 mais 2013.
  36. Ministère de l'Écologie (2013), Lancement d’un nouvel appel à manifestations d’intérêt consacré aux énergies marines renouvelables, 14 mai 2013
  37. a b et c Brève (2013) de Batiauctu, simplifications demandées pour les énergies marines
  38. a b et c Inauguration du premier site d'essai en mer pour les énergies renouvelables, 01/09/2015 consulté 01/09/2015.
  39. Environnement magazine (2017) [Énergies marines renouvelables : DCNS plonge dans le grand bain], publié le 06/01/2017
  40. Thomas Blosseville (2017) Énergies marines renouvelables : quatre premiers référents à Nantes ; Environnement magazine, 18/05/2017
  41. Habilitation Certificat "Référent Énergies Marines Renouvelables - EMR", Code Certif Info n°89999
  42. « Énergies marines renouvelables: la filière assure avoir généré 4 800 emplois en France en 2020 », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  43. Camilli, R., Bowen, A., & Farr, N. (2010, May). Bright blue: Advanced technologies for marine environmental monitoring and offshore energy. In OCEANS 2010 IEEE-Sydney (pp. 1-7). IEEE.
  44. Tethys - Environmental Effects of Renewable Energy from the Sea
  45. Copping, A., Battey, H., Brown-Saracino, J., Massaua, M., & Smith, C. (2014). An international assessment of the environmental effects of marine energy development. Ocean & Coastal Management, 99, 3-13 (résumé)
  46. Wright, G. (2014). Strengthening the role of science in marine governance through environmental impact assessment: a case study of the marine renewable energy industry. Ocean & Coastal Management, 99, 23-30.
  47. a et b Douziech, M., Hellweg, S. & Verones, F. (2016). Are Wave and Tidal Energy Plants New Green Technologies ? Environmental Science & Technology, 50 (14): 7870–7878. DOI: 10.1021/acs.est.6b00156
  48. a b c d e f g et h Wave and tidal energy plants are ‘green’ technologies, but unknown environmental effects remain "Science for Environment Policy" : European Commission DG Environment News Alert Service, publié par SCU, Université de Bristol
  49. Halvorsen M.B, Carlson T.J & Copping A (2011). Effects of tidal turbine noise on fish. PNNL Report-20787 for US Dept of Energy, WA, DC: by Pacific Northwest National Laboratory, Sequim, WA, 1-41.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Read other articles:

?Устриця європейська Устриця європейська, зовнішній вигляд лівої стулки Біологічна класифікація Домен: Еукаріоти (Eukaryota) Царство: Тварини (Animalia) Тип: Молюски (Mollusca) Клас: Двостулкові (Bivalvia) Підклас: Pteriomorphia Ряд: Устриці (Ostreoida) Підряд: Ostreina Надродина: Ostreoidea Родина: Устрицеві (O...

يفتقر محتوى هذه المقالة إلى الاستشهاد بمصادر. فضلاً، ساهم في تطوير هذه المقالة من خلال إضافة مصادر موثوق بها. أي معلومات غير موثقة يمكن التشكيك بها وإزالتها. (ديسمبر 2018) جائزة زحل لأفضل فيلم خيال علميمعلومات عامةجزء من جائزة زحل منحت لـ أفضل فيلم للسنة في صنف الخيال العلميا...

Croatian tennis player This article contains phonetic transcriptions in the International Phonetic Alphabet (IPA). For an introductory guide on IPA symbols, see Help:IPA. For the distinction between [ ], / / and ⟨ ⟩, see IPA § Brackets and transcription delimiters. Mario AnčićAnčić at Canada Masters, July 2008Country (sports) CroatiaResidenceMonte Carlo, MonacoBorn (1984-03-30) 30 March 1984 (age 39)Split,[1] SR Croatia, SF...

Southern Chinese tea-based beverage This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Lei cha – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (August 2021) (Learn how and when to remove this template message) Hakka lei cha Lei chaTraditional Chinese擂茶Simplified Chinese擂茶TranscriptionsStandard Mandar...

1954 California lieutenant gubernatorial election ← 1950 November 2, 1954 1958 →   Nominee Harold J. Powers Edward R. Roybal Party Republican Democratic Popular vote 2,185,918 1,764,035 Percentage 55.34% 44.66% Lieutenant Governor before election Harold J. Powers Republican Elected Lieutenant Governor Harold J. Powers Republican Elections in California Federal government U.S. President 1852 1856 1860 1864 1868 1872 1876 1880 1884 1888 1892 1896 1900 1904 1908 1...

1940 novel The Stoat First edition (UK)AuthorLynn BrockCountryUnited KingdomLanguageEnglishSeriesColonel GoreGenreMystery thrillerPublisherCollins Crime Club (UK) Harper & Brothers (US)Publication date1940Media typePrintPreceded byQ.E.D.  The Stoat is a 1940 mystery detective novel by the Irish-born writer Lynn Brock.[1] It was the seventh and last novel in his series featuring the character of the Golden Age detective Colonel Wyckham Gore.[2] It was also hi...

هذه المقالة يتيمة إذ تصل إليها مقالات أخرى قليلة جدًا. فضلًا، ساعد بإضافة وصلة إليها في مقالات متعلقة بها. (مارس 2020) يعد قانون مصائد الأسماك (بالإنجليزية: Fisheries law)‏ أحد المجالات القانونية الحديثة والمتخصصة، ويبحث في دراسة وتحليل أساليب قوانين إدارة الثروة السمكية المختلفة ...

Danish cartographer and mathematician Marcus Jordanus (* ca. 1531 in Krempe; † 1595 in Krempe) was a Danish cartographer and mathematician. Jordanus studied at the University of Copenhagen, where in 1550 he was appointed Professor of Mathematics. Among other things, he gave lectures on geodesy and dealt with the geography of Ptolemy. In 1552, he published a map with the printer Hans Vingaard in Copenhagen. This was one of the first printed maps of the Duchies of Schleswig and Holstein, and ...

Non-profit healthcare network in Buffalo, New York, US Kaleida HealthIndustryHealth carePredecessorCFG Health System[1]FoundedBuffalo, New York, United States1998; 25 years ago (1998)[1]HeadquartersBuffalo, New York, United StatesArea servedWestern New YorkKey peopleJody L. Lomeo[1]ServicesHospital networkNumber of employees9,675[2]DivisionsSee proseWebsitekaleida.org Buffalo General Medical Center (viewed from High Street in 2012) John R. Ois...

Nyirseg type two-wheel carriage A gig, also called chair or chaise, is a light, two-wheeled sprung cart pulled by one horse. Description Gig carts are constructed with the driver's seat sitting higher than the level of the shafts.[1] Traditionally, a gig is more formal[2] than a village cart or a meadowbrook cart, and more comfortable, usually being sprung.[3] A light gig can be used for carriage racing. OED gives the date of first known reference to a horse-drawn gig ...

This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: List of political parties in São Tomé and Príncipe – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (January 2017) (Learn how and when to remove this template message) Politics of São Tomé and Príncipe Constitution Human rights LGBT rights Executive Presiden...

Ли-Энфилд Lee-Enfield No.1 Mk3 Тип магазинная винтовка Страна  Великобритания История службы Годы эксплуатации 1902 — наши дни На вооружении Великобритания, Британские колонии, Таиланд, Канада Войны и конфликты Первая мировая война, Вторая мировая война, Корейская война и други...

Artikel ini perlu dikembangkan agar dapat memenuhi kriteria sebagai entri Wikipedia.Bantulah untuk mengembangkan artikel ini. Jika tidak dikembangkan, artikel ini akan dihapus. Gading Alat musik tradisional Nigeria yang berasal dari gading gajah Gading adalah bagian yang terdapat pada rahang atau mulut gajah, yang memanjang keluar seperti taring pada babi. Biasanya gajah-gajah diburu orang untuk mendapatkan gadingnya demi kepentingan komersial dan seni. Pengawasan otoritas Umum Integrated Aut...

1980 film by Joe Camp Oh! Heavenly DogTheatrical release posterDirected byJoe CampWritten byRod BrowningJoe CampProduced byJoe CampStarringChevy ChaseBenjiJane SeymourOmar SharifRobert MorleyAlan SuesDonnelly RhodesCinematographyDon ReddyEdited bySteve R. Moore Leon SeithMusic byEuel Box Frank DensonProductioncompanyMulberry Square ProductionsDistributed by20th Century FoxRelease date July 11, 1980 (1980-07-11) Running time104 minutesCountryUnited StatesLanguageEnglishBudget$6 ...

Kay Davis in April 1950 Jazz singer (1920–2012) Kathryn Elizabeth Wimp[1] known professionally as Kay Davis (December 5, 1920 – January 27, 2012 in Apopka, Florida) was an American jazz singer who performed with the Duke Ellington orchestra. Davis was born in Evanston, Illinois, and attended Evanston Township High School. She studied voice and piano at Northwestern University, where she received her bachelor's degree in 1942, and her master's degree in 1943.[1][2] ...

Fonte do Bastardo Freguesia Coordenadas 38°41′00″N 27°05′00″O / 38.683333333333, -27.083333333333Entidad Freguesia • País  Portugal • Municipio Praia da VitóriaSuperficie   • Total 8.90 km²Población (2001)   • Total 1156 hab. • Densidad 129,9 hab./km²Código postal 9760-180[1]​Prefijo telefónico 292Patrono(a) Bárbara de Nicomedia[editar datos en Wikidata] Fonte do Bastardo es una fregu...

Kementerian Perhubungan Arab Saudi Situs webhttp://www.mot.gov.sa/ Kementerian Perhubungan Arab Saudi ([وزارة النقل السعودية Wuzarah an-Naql as-Su'udiyyah] Error: {{Lang-xx}}: text has italic markup (help)) adalah sebuah kementerian dalam Pemerintah Arab Saudi yang bertanggungjawab terhadap desain dan pembangunan jalan, pelabuhan, bandar udara, perkeretaapian di Arab Saudi. Kementerian ini berdiri pada tahun 1372 H, dan saat ini kementerian ini dipimpin oleh Dr. Jabbarah bin...

Нарукавний знак Озброєння Командування Сил логістики Збройних Сил України — формування, функцією якого є забезпечення частин і підрозділів Збройних сил України усією номенклатурою зброї, боєприпасів, військової техніки, та іншим військово-технічним майном. Зміст 1 ...

Trabajos forzados en la Alemania nazi Prisioneros del campo de concentración de Dachau efectuando trabajo forzado, 24 de mayo de 1933.Contexto Segunda Guerra MundialVíctimas URSS (33,6%), Polonia (21,7%), Francia (17,1%), Bélgica, Países Bajos, Checoslovaquia, Yugoslavia, Italia, Bulgaria, Hungría, Dinamarca, Grecia, España, Rumania y otros.Cifra de víctimas 10 millones (1944 est.) incluyendo: 6.5 millones de civiles 2.2 millones de prisioneros de guerra 1.3 millones de reclusos[e...

Juan José Cobo De Juan José Cobo Acebo, gebuer den 11. Februar 1981 zu Torrelavega a Spuenien, ass e spuenesche professionelle Vëlossportler. Hien ass zanter 2004 Profi a fiert an der UCI ProTour fir d'Ekipp Saunier Duval-Prodir. Palmarès 2004 28. am Trofeo Melinda (194 km) 2005 16. am Trofeo Melinda 2007 1. an der Vuelta Ciclista al País Vasco 1. an der 1. Etapp vun Urretxu op Urretxu (139 km) 7. an der 2. Etapp vun Urretxu op Karrantza (191,5 km) 1. an der 5. Etapp vu Le...