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Recueil de 37 poèmes publié en 1852, Émaux et camées est le sommet de l'art poétique de Théophile Gautier. La plupart des textes qui le constituent sont octosyllabiques ; « L'Art », contre-exemple, a une forme plus surprenante : il est en effet constitué de quatrainshexasyllabiques, excepté leur troisième vers, constitué de seulement deux syllabes.
Alors que ses premières pièces relevaient de l'esthétique romantique (La Comédie de la mort, España), Gautier évolue de plus en plus vers le formalisme. Ses poèmes deviennent alors des bijoux virtuoses à la beauté un peu froide sans perdre toutefois leur charge émotionnelle.[réf. nécessaire] Cette esthétique nouvelle annonce le mouvement parnassien.
Ce recueil va reparaître plusieurs fois, à chaque fois augmenté : en 1853 (augmenté de deux poèmes : Les Néréides et Les accroche-cœurs[1]), 1858, 1863 et, enfin, en 1872 dans une édition définitive.