Les élections sénatoriales de 2014 en Ardèche eurent lieu le dimanche [1]. Leur objet fut d'élire les deux sénateurs représentant le département au Sénat pour un mandat de six années.
Depuis 2008, le collège électoral, constitué des grands électeurs que sont les sénateurs sortants, les députés, les conseillers régionaux, les conseillers généraux et les délégués des conseils municipaux, a été largement renouvelé par des élections législatives de 2012 qui ont le PS remporter les trois circonscriptions du département, les élections régionales de 2010 qui ont conforté la majorité de gauche au conseil régional de Rhône-Alpes, les élections cantonales de 2011 qui ont conforté large majorité de gauche au conseil général, et surtout les élections municipales de 2014 qui ont vu un très net recul de la gauche qui perd notamment Privas, Saint-Péray, Bourg-Saint-Andéol, La Voulte-sur-Rhône, Viviers soit cinq des onze communes de plus de 3 500 hab., les plus pourvoyeuses en grands électeurs. Parmi ces onze communes, la droite en contrôle dorénavant neuf contre quatre en 2008.
En application des règles applicables pour les élections sénatoriales françaises, le collège électoral appelé à élire les sénateurs de l'Ardèche en 2014 se compose de la manière suivante[2] :
Composition du collège électoral
Délégués des communes
Conseillers municipaux
Délégués / commune
Communes concernées
Délégués
% collège électoral
Délégués des communes de moins de 9 000 habitants[N 1]
- communes de < 100 habitants
7
1
23
23
2,30%
- communes de < 500 habitants
11
1
162
162
16,17%
- communes de < 1 500 habitants
15
3
100
300
29,94%
- communes de < 2 500 habitants
19
5
31
155
15,47%
- communes de < 3 500 habitants
23
7
9
63
6,29%
- communes de < 5 000 habitants
27
15
2
30
2,99%
- communes de < 9 000 habitants
29
15
5
75
7,49%
Délégués des communes de 9 000 à 29 999 habitants[N 2]
- communes de < 10 000 habitants
29
29
0
0
0,00%
- communes de < 20 000 habitants
33
33
4
132
13,17%
- communes de < 30 000 habitants
35
35
0
0
0,00%
Délégués des communes bénéficiant des dispositions particulières pour les communes fusionnées[N 3]
↑Dans les communes de moins de 9 000 le conseil municipal élit en son sein des délégués dont le nombre dépend de la taille de la commune.
↑Dans les communes de 9 000 à 29 999 habitants, tous les conseillers municipaux sont délégués. Il n'y a pas de délégués supplémentaires
↑« Dans le cas où le conseil municipal est constitué par application des articles L. 2113-6 et L. 2113-7 du code général des collectivités territoriales relatif aux fusions de communes dans leur rédaction antérieure à la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, le nombre de délégués est égal à celui auquel les anciennes communes auraient eu droit avant la fusion. » (Code électoral, article L284)