Les Élections parlementaires roumaines de 2004 se sont tenues le , en même temps que l'élection présidentielle, afin d'élire la cinquième législature du Parlement roumain.
Contexte
L'enjeu pour le nouveau gouvernement est de finaliser le traité d'adhésion à l'Union européenne, prévue pour le 25 avril 2005, le gouvernement précédent (dirigé par Adrian Năstase) ayant bâclé les négociations à des fins électorales. Quelques dossiers sont sensibles : la réforme de l'administration, l'indépendance de la justice et de la presse ainsi que la corruption.
Pour ce dernier dossier, le gouvernement a pris le problème à bras le corps : deux des « barons » (hommes et femmes politiques qui ont profité de leur situation pour amasser des fortunes considérables) ont été mis en examen au mois de janvier 2005. Maintenant, le gouvernement s'attaque aux petits fraudeurs qui sont à la base de l'économie souterraine, entre autres les enseignants et le corps médical.
Dans le cadre de la réforme de l'administration, le nouveau gouvernement a établi un moratoire sur les derniers contrats (faramineux) que la précédente équipe avait signés sans appels d'offres, en particulier dans les infrastructures routières. Pour asseoir son pouvoir, l'idée d'élections anticipées fait son chemin.
À la surprise de tous les observateurs[Qui ?], les élections de fin 2004 (novembre, pour les députés et sénateurs, novembre et décembre pour le président) ont porté au pouvoir une majorité de centre droite. Le nouveau président Traian Băsescu a choisi Călin Popescu-Tăriceanu comme Premier ministre. Signes du changement, l'âge moyen des 24 ministres est de 42 ans (celui des Affaires étrangères a 36 ans) et la ministre de la Justice n'appartient à aucun parti.