L'électeur vote pour des candidats individuels et non pour une liste.
Il peut voter pour autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir.
Il y a ensuite trois moyens d'être élu :
les candidats ayant rassemblé une majorité absolue de suffrages exprimés sur leur nom sont élus ;
les sièges non pourvus sont ensuite répartis à la représentation proportionnelle, au quotient, entre les différentes listes (le score d'une liste étant égal à l'addition des voix recueillies individuellement par les candidats qui y figurent) ;
les sièges restants sont tous attribués à la liste ayant recueilli le plus de voix ; une fois que le nombre d'élus par liste est connu, les élus au sein de ces listes sont ceux ayant obtenu le plus de voix individuellement.
Le but de ce changement de mode de scrutin est de mettre fin aux fiefs d'hommes politiques et de permettre la formation de majorités politiques plus larges et plus stables, capables de soutenir un gouvernement plus longtemps[1].
Il manque le nombre de suffrages exprimés pour le premier tour, ce qui empêche le calcul des pourcentages. Au second tour manque le nombre exacts des votants, ce qui empêche de calculer la participation.