Le gouvernement du Nouveau Parti démocratique avait été ébranlé par le scandale qui avait mené à la démission du chef néo-démocrate et premier ministre Glen Clark. Clark fut remplacé par Ujjal Dosanjh, un homme politique respecté ; toutefois, Dosanjh ne réussit pas à redorer le blason du parti.
Le British Columbia Unity Party avait été créé en tant que fusion de différents partis de droite. Au départ, le Parti réformiste, le Parti Crédit social, le Parti britanno-colombien et le Parti de la coalition des familles s'étaient regroupés sous la bannière du Unity Party. Toutefois, au moment du déclenchement de l'élection, seuls la Coalition des familles et une forte majorité des membres du Parti réformiste demeuraient encore dans la coalition. Les autres partis s'étaient tous retirés pour continuer indépendamment. Ron Gamble, chef et président du Parti réformiste, continue son opposition à toute fusion des partis de droite jusqu'à l'effondrement éventuel du Unity Party en 2004 après l'échec d'une deuxième tentative de fusion avec le Parti conservateur.
Ces événements contribuent grandement à la victoire du Parti libéral, qui est un véritable raz-de-marée : dirigé par Gordon Campbell, un ancien maire de Vancouver, le parti remporte plus de 57 % du vote populaire et 77 sièges sur 79 à l'Assemblée législative. Le gouvernement néo-démocrate est lourdement défait, perdant près de la moitié de sa part du vote populaire depuis l'élection précédente et ne gardant que 2 sièges à l'Assemblée, un nombre insuffisant pour le statut officiel de parti reconnu dont la limite est fixée à 4. Ujjal Dosanjh est lui-même défait dans sa circonscription, et démissionne en tant que chef du parti peu après l'élection.