Les Dominicains s'installent à Québec en 1906 et s’installent près de la tour Martello no 2. En 1908, ils déménagent sur l'emplacement actuel de l'église, sur la Grande Allée, et débutent la construction d'un monastère et d'une chapelle.
Le projet de construction d'une église paroissiale est initié en 1925 en remplacement de la chapelle. Les plans sont conçus par l'architecte Joseph-Albert LaRue, qui conçoit le bâtiment dans un style néo-gothique anglais. La première messe est célébrée le . En 1924, la chapelle-monastère initiale est reconvertie en un simple monastère et le couvent dominicain s'y installe le . Le , un incendie détruit une partie du couvent.
En 2016, l'église est rattachée à la paroisse Saint-Jean-Baptiste[2]. Témoin de la présence des Dominicains à Québec, elle est classée immeuble patrimonial le [3].
Description
L'église est construite selon un plan de croix latine. Elle est surmontée d'une charpente de bois apparente au plafond de la nef pour former un toit à deux versants couverts de cuivre.
En 1940, à la demande de l’architecte Larue, la sculpture et l’ornementation sont confiés à un seul artiste, Lauréat Vallière, afin de préserver l’unité. Vallière, avec l'aide de son fils Robert, termine l’intérieur de l’église en 1953, après quatorze ans de travail. La décoration de l’église est faite en pierre et en chêne blanc et elle est composée de plus de 500 personnages sculptés[4] et constitue ainsi l'un des plus grands ensembles sculptés du Québec[3].
Les 40 vitraux ont été conçus par Théo Hanssen. La partie haute des murs du baptistère est ornée de mosaïques créées par Walter Del Mistro[3].
Galerie
Tour de l'église
Extérieur
Extérieur
En 2007
Intérieur
Baptistère
Notes et références
↑Annie Mathieu, « Une possible seconde vie pour l'église Saint-Dominique », Le Soleil, (lire en ligne)