Pamphile Le May, aussi actif dans l'École, a traduit le poème Evangéline de Longfellow dans cet esprit littéraire patriotique, en changeant plusieurs éléments pour bonifier l'aspect canadien-français. Cette version de l'œuvre sur la Déportation des Acadiens a fortement influencé la Renaissance acadienne, ravivant la mémoire de la Déportation chez les communautés acadiennes des Maritimes. Rameau de Saint-Père, premier historien qui a rapporté sur les populations acadiennes du Canada, était aussi lié à l'École littéraire de Québec ; c'est en lisant la traduction d'Évangéline de Le May qu'il a appris sur l'existence de ces communautés[2].