C'est la 16e éclipse totale du XXIe siècle, mais le 19e passage de l'ombre de la Lune sur Terre en ce siècle (les 3 autres ayant été des éclipses hybrides).
Visibilité
Son parcours commencera sur la côte nord de la Sibérie (péninsule de Taïmyr, mer des Laptev) avec un sens initial du sud vers le nord. Après une grande boucle à travers l'océan Arctique, et effleurant de près le pôle Nord à quelques dizaines de km (où le Soleil sera caché à 98,6 %), son sens s'inversera plein sud en traversant le nord-est du Groenland, pour s'orienter peu à peu vers l'est et atteindre son maximum au large des côtes nord-ouest de l'Islande. Puis, elle traversera l'Atlantique Nord pour atteindre le nord de l'Espagne dans la soirée locale et finir au coucher du soleil dans les Îles Baléares.
Territoire européen
Bien que de faible couverture géographique à l'échelle du continent, il s'agit bel et bien d'une éclipse solaire totale « européenne », la suivante de celle du 11 août 1999. Passant par l'Islande[note 1], puis par l'Espagne[note 2], ainsi qu'une infime extrémité nord du Portugal[note 3].
Au cours du XXe siècle, des revues d'astronomie présentaient encore cette éclipse comme une future « éclipse française », reprenant des données anciennes. Par exemple, le numéro 184 de la revue Ciel et Espace de novembre-décembre 1981 qui présentait cette éclipse passant par Bordeaux et Toulouse[note 4].
Bien que ce ne soit finalement pas le cas, elle frôlera cependant de près l'Hexagone : son caractère quasi-total (~99 % à Biarritz) le long de la frontière franco-espagnole la fera immanquablement remarquer.
Horaires de l'éclipse totale par localité
Passages de l'éclipse totale du horodatés localement[2],[3]
↑La dernière éclipse solaire totale passant en Islande fut celle du 30 juin 1954(en), qui était de la même série de saros (numéro 126(en)). La suivante après celle du n'aura pas lieu avant celle du [1].