À Tunis, quelques mois avant la révolution, Farah, une fille de 18 ans de la jeunesse tunisienne branchée, croque la vie à pleine dents, boit de l'alcool et fait la fête avec ses amis. Elle chante dans un groupe de musique arabo-rock qui ne renonce pas à diffuser des messages politiques dans ses morceaux et où Bohrène, son amoureux, joue de l'oud. Hayet, la mère de Farah, qui a elle-même enterré sa jeunesse contestataire, n'adhère pas à ses écarts de conduite, s'inquiète pour elle et préférerait voir sa fille, très bonne élève de lycée, embrasser une carrière de médecin. La musique du groupe enthousiasme et fait danser les plus jeunes dans les bars, mais déplaît aux hommes les plus conservateurs et aux services de surveillance des citoyens.
Prix d’interprétation pour Ghalia Benali et Baya Medhaffar, Prix du meilleur film et Prix de la meilleure musique de film au Festival du cinéma et musique de film de La Baule[8]
Grand prix du jury au Festival francophone de Tübingen
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par la Tunisie ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.